Inactifs depuis deux semaines, les Filons du Cégep de Thetford entamaient leurs séries éliminatoires, vendredi, en visitant les Patriotes du Cégep de Saint-Laurent et ils ont dû s’incliner 5 à 1 en ouverture de cette série au meilleur de cinq matchs.
Faisant face à une équipe qui n’a subi que quatre défaites à domicile en saison régulière et présentant la meilleure offensive du circuit, les représentants thetfordois ont semblé nerveux en début de rencontre. Les locaux devaient d’ailleurs rapidement en profiter pour marquer trois fois dans les dix premières minutes et ainsi prendre une sérieuse option sur la victoire.
Les Filons n’allaient cependant pas abandonner et Samuel Tardif inscrivait les siens à la marque avant la fin du premier engagement pour redonner espoir à sa troupe. Comme c’est souvent le cas lorsqu’une équipe obtient une chance de marquer et ne parvient pas à capitaliser, les Thetfordois ont raté l’occasion de réduire l’écart à un seul but avec une marque de 3 à 1 lorsqu’ils ont touché un poteau. Peu de temps après, les Patriotes inscrivaient un quatrième filet puis un dernier en fin de match pour prendre les devants dans la série.
Au terme de la partie, l’entraîneur des Filons, Nicolas Boucher, affirmait que ses équipiers ont démontré une certaine nervosité au départ. « On savait que les Patriotes comptaient sur une bonne offensive et beaucoup de vitesse. J’ai senti que mes joueurs étaient nerveux et l’autre équipe nous en a fait payer le prix. Par contre, plus le match a progressé et plus on a démontré qu’on était capable de rivaliser avec eux. Quant à la troisième période, avec les nombreuses punitions qui sont survenues, on a essayé des choses et ce n’est pas représentatif », a-t-il expliqué au sujet de la domination de 24 à 4 de l’adversaire au chapitre des tirs aux buts.
Malgré la défaite, coach Boucher est loin d’être découragé. « On savait qu’ils avaient une bonne équipe et on l’a vécu. Qu’on perde 2-1 ou 5-1, ça n’a pas d’importance. Il nous faut simplement être plus prêt et mieux concentré pour le prochain match. On a vu en deuxième période qu’on pouvait rivaliser avec eux. Il faut bâtir là-dessus. On sait qu’on n’a pas de latitude, il faut être prêt et jouer à l’intérieur de notre système. Si on y parvient, je suis convaincu que ça va bien aller », de conclure celui dont la troupe tentera d’égaler la série, dimanche, alors que celle-ci se déplacera au Centre Renaud Fournier de Black Lake à compter de 15h.